Campagne

mardi 28 décembre 2010

[Dragon Age] Géographie de Thédas

Thédas est bordé à l’est par l’Océan d’Amaranthine, à l’ouest par les Monts Trishan et ceux du Chasseur Cornu, au sud par les terres enneigées au-delà des étendues sauvages Korcari, et au nord par les Donarks. Le nom “Thédas” est d’origine Tévintide. Il désignait autrefois les terres qui bordaient l’Empire. Alors que l’Empire perdait sa mainmise sur les nations conquises, de plus en plus de terres devinrent “Thedas”. Finalement, ceci s’appliqua à tout le continent.

La partie septentrionale du continent est divisé entre l’Anderfel, l’Empire Tévintide, Antiva et Rivain. Les îles de Par Vollen et de Séhéron, à quelques encablures de la côte, sont détenues par les Qunaris. Le centre de Thédas est une large bande composée de cités-état connue sous le nom de Marches Libres. On y trouve aussi les na! ons de Nevarra et d’Orlais. Au sud-est, on trouve Ferelden.

Ce qui se trouve au-delà des étendues enneigées du sud est un mystère. Les températures glaciales et les terres désertiques ont tenu éloigné même le plus intrépide des cartographes. De la même manière les étendues à l’ouest lointain de l’Anderfel n’ont jamais vraiment été explorées, même par les Andres. Nous ne savons pas si ces steppes arides sont au pied de montagnes, ou si elles s’étendent jusqu’à une mer sans nom.

D’autres terres, d’autres continents ou d’autres îles doivent exister. Peut-être se trouvent-ils par delà l’Océan d’Amaranthine ou au nord de Par Vollen. Après tout, les Qunaris ne sont pas arrivés de nulle-part en Thédas. Mais au-delà de cette déduction, nous ne savons rien. Un jour, la fausseté de l’idée selon laquelle le “monde” ne se compose que des terres que nous connaissons sera prouvée. Nul doute que cela nous plongera tous dans le désarroi.

Tiré de A la Poursuite du Savoir, les Voyages d’un Érudit de la Chantrie, par le Frère Genitivi

Traduction : Kobbold

dimanche 26 décembre 2010

[Dragon Age] Le Trône Volé, après la lecture...

David Gaider l'auteur du roman et aussi du jeu vidéo n'est pas un écrivain expérimenté et je n'imagine pas qu'il le prétende. Son roman n'est donc pas une oeuvre majeure et j'imagine pas qu'il s'imaginait atteindre ce palier. En réalité, Le Trône Volé est un roman plutôt agréable à lire permettant d'appendre plus sur l’accession au trône de Maric et d'en apprendre plus sur un personnage majeur du jeu vidéo le bandit devenu un noble d'importance, Loghain.

Loghain, un garçon pas commode

Pour les joueurs du jeu de rôle de Green Ronin, ce roman est un fixateur de tous ce que les joueurs (et le meneur de jeu) ont pu comprendre du royaume de Férelden. Outre la découverte du passé, des relations entre la noblesse et le peuple, du rôle de la Chantrie et des mages appartenant au Cercle de Magie, le roman permet de s'immerger plus profondément (mais sur un périmètre restreint). Les nains qui interviennent à un moment permettent aussi de se rendre compte de la dureté et la cruauté de leur culture.

On peut en revanche regretter l'absence du roman d'autres personnages d'importance tout juste évoqués comme Eamon de Golefalois (frère de Rowan). Un autre point négatif réside dans la différence entre le glossaire du jeu de rôle et celui du roman. Même si on comprend facilement que la Flétrissure correspond à l'Enclin et que les rejetons obscures sont les engeances, cela nuit à la qualité de la traduction.

Carte présente dans le roman

samedi 18 décembre 2010

[Dragon Age] Le Trône Volé

Lorsque la bien-aimée Reine Rebelle est assassinée, son fils Maric entreprend de la venger. La nation de Férélden, qui avait jadis prospéré sous le règne de sa famille, souffre désormais sous le joug cruel des envahisseurs orlésians. Maric devient bientôt le chef de l’armée rebelle déterminée à arracher Férélden des mains d’un tyran étranger. Seulement aidé de deux vrais alliés – le taciturne hors-la-loi Loghain et la magnifique guerrière Dame Rowan – le Prince Maric doit accomplir son destin et se jeter dans la bataille afin de reconquérir le trône volé.

Ce roman de David Gaider édité par Milady est une préquelle à l'époque du jeu vidéo et se situe donc une trentaine d'années avant la campagne que je mène (avec brio). Je vais lire le roman dans les jours qui suivent et même si la qualité littéraire n'est pas au rendez-vous, je considérerai le livre comme un exercice utile pour mes parties de jeu de rôle.

mercredi 15 décembre 2010

[Dragon Age] Histoire de Thédas

Il y a bien longtemps, le continent de Thédas n’était peuplé que de manière éparse par les elfes et les nains. Les elfes, ces êtres immortels pour qui le temps passait sans conséquences et qui vivaient éparpillés sur à la surface, vivaient en symbiose avec les forêts et la nature. Pendant ce temps, les nains étaient heureux de vivre sous les montagnes, au coeur d’un royaume souterrain s’étendant sous la surface de tout Thédas. Ils modelaient la pierre, et extrayaient de la terre un métal enchanté connu sous le nom de lyrium. Ainsi, les deux races contnuèrent de vivre, jusqu’à ce qu’arrivent les humains. Nul ne sait d’où ils vinrent, et les humains eux-mêmes nient le fait d’être venus d’un autre lieu que Thédas. Mais les nains comme les elfes délarent qu’il fut un temps où les humains ne marchaient pas sur le continent.

Les elfes rencontrèrent les humains les premiers, et ils trouvèrent que cette race arriviste de mortels à la vie courte était trop colérique et trop impatiente. Horrifiés, les elfes décidèrent de couper tout contact avec les humains, alors que ces derniers se répandaient sur Thédas. Les humains formèrent le Grand Empire Tévinde: une terre dirigée par des magisters tyranniques.Ces derniers vénéraient les mystérieux Anciens Dieux, D’anciennes en! tés qui, selon la légende, défièrent la puissance du Créateur et furent emprisonnées par lui sous la terre, à jamais. Pourtant, de leur prison, ils con! nuèrent à murmurer à l’oreille de l’homme, lui apprenant des savoirs interdits. Ces magisters apprirent la magie des Anciens Dieux, et ils devinrent puissants. Ils exigèrent des sacrifi ces de la part de leurs sujets, ainsi que la vénéra! on des Anciens Dieux. Ils exigèrent un tribut de la part des elfes et des nains. C’était inévitable: leur empire devint si avide qu’ils détruisirent la demeure des elfes: Arlathan. Ils réduisirent tous les elfes en esclavage et utilisèrent les richesses qu’ils avaient spoliées pour diriger tout Thédas.

Ainsi, l’Empire Tévinde régna jusqu’à ce que sa puissance soit défiée par le premier Enclin. Enchâssés dans leur orgueil, les magisters Tévin! des réussirent à ouvrir un portail menant à la Cité Dorée: le paradis, un lieu ina$ eignable au coeur du Royaume des Songes. Mais l’humanité n’était pas faite pour arpenter le Paradis. À chaque pas, ces hommes le corrompirent. Elle devint la Cité Noire, et les magisters furent corrompus et souillés par leurs propres péchés. Ainsi, ils se transformèrent, et devinrent l’Engeance, avant d’être rejeté sur terre par le Créateur. Ils étaient devenus des créatures fuyant la lumière, et ils se multiplièrent, devenant des hordes terrifi antes au coeur des tunnels des Nains. Les engeances creusèrent et cherchèrent, puis trouvèrent le premier Archidémon. Cette créature mena la horde des Engeances à la surface, me$ ant les na! ons de Thédas à genoux. Le peuple de l’Empire se tourna vers les Anciens Dieux, priant pour leur protection, mais aucun ne répondit. L’humanité était aux portes de la destruc! on, et seul l’ordre nouvellement formé des Gardes des Ombres réussit à vaincre l’Archidémon et à mettre fin à l’Enclin. L’Empire était cependant très affaibli et il n’eut pas la force de se défendre quand une grande armée de barbares lança son invasion depuis le sud, menée par la prophétesse Andrasté. Andrasté déclara que la magie devrait servir l’humanité plutôt que l’asservir. Elle défi a les magisters et proclama que les Anciens Dieux n’étaient que mensonges. Elle insista sur le fait que le Créateur était le Véritable et Unique Dieu de toute l’humanité. Ses enseignements se répandirent comme une trainée de poudre, et la majorité de l’Empire s’eff ondra devant ses armées. Andrasté mourut en martyr, et un culte s’éleva autour de la légende. Avec lui, le Can! que de la Lumière apparut: des psaumes remplis de la sagesse d’Andrasté. Ses prêtres proclamèrent qu’il devrait être chanté aux quatre coins du monde jusqu’à ce que le Créateur ait pardonné l’humanité pour la mort de sa prophétesse et qu’il transforme le monde en un paradis. Comme ce culte grandissait, les Anciens Dieux furent rapidement oubliés et abandonnés. Ils avaient abandonné l’Empire et trahi leur peuple quand il en avait le plus besoin. Les temples dédiés aux Anciens Dieux furent vite oubliés par l’histoire.

Il ne fallut pas longtemps avant qu’un second Archidémon ne se réveille, menant les Engeances dans le Second Enclin et plongeant le monde dans la terreur, une fois encore. Le plus grand des esprits militaires de Thédas, l’Empereur Drakon d’Orlais, devint le plus grand défenseur de l’humanité. Il repoussa les hordes d’Engeances avec ses armées. Et comme son pouvoir grandissait, il répandit le cult d’Andrasté. On connaissait le culte sous le nom de Chantrie. Durant ces sombres années, il devint la religion dominante, même au sein de l’ancien Empire. Il interdit l’usage de la Magie du Sang et du contrôle de l’esprit. Ainsi fut créé le Cercle des Mages, afi n de s’assuré que la magie serait u! lisée contre les Engeances tout en surveillant étroitement ses mages. Pris entre le Cercle des Mages, l’Empereur Drakon et un ordre des Gardes des Ombres trouvant une seconde jeunesse, le Second Enclin fut repoussé et le terrible Archidémon qui le menait fut enfin vaincu. Au cours des siècles qui suivirent, deux autres Enclins émergèrent, menaçant l’humanité avant d’être vaincus. Durant le dernière Enclin, les Gardes des Ombres frappèrent les Engeances avec d’un coup si puissant que leur menace a enfi n été écartée.

Les nations humaines prospérèrent jusqu’à ce qu’une nouvelle race apparaisse soudainement et envahisse le continent. Ils étaient les Qunaris, une race de géants à la peau de bronze possédant une religion étrangère les poussant à soumettre les autres. Ils menèrent une grande guerre et poussèrent loin au coeur de Thédas. L’humanité fut forcée de s’unir pour mettre un frein à leur avancée et, fi nalement, les repousser. Des siècles durant, une paix fragile se main! nt avec les Qunaris, permettant ainsi aux na! ons de Thédas de reconstruire et de prospérer de nouveau. Ce n’est que récemment que les Qunaris ont repris leurs combats contre les restes de l’Empire Tévintide. Leur guerre en est arrivée au point où elle menace de plonger une fois encore le reste de Thédas dans ce conflit.

Traduction : Kobbold