Campagne

samedi 20 février 2010

[Résumé] Session 12 & 13

Session 12

L’elfe Zordlon, ayant accompli sa mission, fit ses adieux au groupe et repartit dans son île lointaine.

Les aventuriers se dirigèrent eux vers Magnimar. Deux jours plus tard, dans une fin d’après-midi humide et froide, le groupe pénétra dans Magnimar, la cité des monuments, fondée par des dissidents traditionalistes de Korsova. La 2ème ville de Varisia en importance est vivante et bruyante. Elle s’étend le long des plages et falaises du golfe de Varisia. Olaf et ses compagnons furent impressionnés par l’Irarche, ruine d’un gigantesque pont antique autour duquel et sous lequel la ville s’est développée. La partie haute, claire et bien entretenue, est habitée par les citadins disposant de ressources (nobles, riches marchands, etc…) alors que la partie basse est beaucoup plus populaire et pauvre.
Le groupe décide de prendre une collation dans une auberge de la grande place de l’Etoile d’Argent, située à proximité des nombreux théâtres de la ville. Lupius, excité par ce nouvel environnement, offre nourriture et boissons à ses compagnons. La salle, pleine à craquer, bruit de multiples conversations dont certaines bribes parviennent à nos héros attablés : « un de plus de tué, …lui-aussi a eu la peau du visage arrachée…, …il avait une étoile gravée sur le corps…, …il n’y a pas un lieu sûr dans toute la ville…, que fait le seigneur maire… ».

Avec insistance, Lupius propose au groupe d’assister à un spectacle dans cette ville de grande culture. Par curiosité et/ou pour le faire taire, tous y consentent. Lupius obtient des places pour une représentation de son choix. Olaf, inquiet, rappelle à Abrak « que ce qui se passe sur scène n’est pas la réalité et qu’il ne doit surtout pas intervenir durant le spectacle ». Le guerrier tapote alors l’épaule du nain en souriant « pas de problème, père Olaf …».
Le spectacle terminé (un pompeux et ennuyeux dialogue entre 2 dames) au grand soulagement de tous (excepté Lupius bien sûr), les aventuriers décident de passer aux choses sérieuses.

Le groupe avait conservé le parchemin récupéré dans le manoir de Ganrenard après avoir tué le monstre qu’il était devenu. Ce parchemin signé « Votre Maîtresse » lui enjoignait de retourner à sa demeure familiale de Magnimar pour le rituel de Sihédron dès qu’il aurait terminé les affaires en cours. Olaf  avait toujours les 2 clés prises dans le manoir. La demeure de Ganrenard, aisément trouvée, donne sur une place. La maison à 2 étages semble à l’abandon avec des planches aux fenêtres et des herbes folles dans le jardin.

Après une observation attentive des environs, Abrak ouvre la porte d’entrée avec une des clés trouvées dans le manoir. Le reste du groupe le rejoint dans la maison. Les pièces avaient déjà fait l’objet d’une fouille approfondie. Dans une pièce, une grande cheminée avec des lions sculptés sur les linteaux fait face à un bureau. Après une inspection minutieuse, Olaf sort la longue clé gravée d’un lion et l’introduit dans un mécanisme prévu à cet effet. Un pan de maçonnerie bascule, révélant un trou de petite taille. Lupius s’introduit à l’intérieur et en sort 200 pièces de platine, un livre de comptes en cuir noir et une boîte contenant des titres de propriété du manoir. Dans le livre de comptes, Ganrenard  mentionne les frères des 7 et la scierie des 7 associés à des rendez-vous nocturnes et à des versements d’argent…

Lupius, dont les connaissances de la région sont toujours utiles, indique au groupe que la scierie des 7 est située sur l’île de Kyver qui sépare la ville de son quartier le plus au sud nommé Ordellia. Les aventuriers, en 2 groupes (Abrak et Lupius suivis de près par Scalarel et Olaf) afin d’éviter d’attirer l’attention, se rendent sur les lieux.

La scierie est située sur la pointe sud où un ponton surplombe la rivière. Le bruit provoqué par 4 grandes roues à aube rend toute conversation difficile. Abrak et Lupius franchissent une double-porte menant à la plate-forme de chargement pour explorer les lieux. Dans une pièce de stockage, ils se trouvent confrontés à 4 ouvriers qui leur demandent ce qu’ils font là. La réponse du petit homme ne doit pas les satisfaire car ils sortent des rasoirs pour se jeter sur les intrus. Le combat est bref et sanglant. Olaf et Scalarel en arrivant dans la salle, découvrent  4 acolytes baignant dans leur sang, Lupius épongeant une coupure occasionnée par un rasoir et Abrak regardant tout autour de lui pour voir s’il n’y a pas encore un ouvrier « mal-embouché » à raisonner.

Une fouille rapide permet de découvrir des robes rouges, des masques en cuir et de la peau humaine. Tous ces indices font penser à un culte dédié à Norgorber, dieu du meurtre et de l’avarice. L’elfe Scalarel poursuit la fouille et est soudainement attaqué dans un bureau par un elfe et 4 acolytes. Le père Olaf croit entendre son compagnon appeler à l’aide et perçoit des échos d’un combat. Il monte l’escalier aussi rapidement qu’il le peut en prévenant les autres. Abrak, tout à son idée de faire disparaître les corps et de nettoyer la pièce, ne prête aucune attention à l’appel du nain. Le combat fait rage à l’étage supérieur. Scalarel tue un agresseur puis un autre dans le même enchaînement. Olaf  se débarrasse du quidam qui bloque la porte pour assister à un duel de magiciens. Olaf se jette sur l’elfe magicien qui lui lance une malédiction. Malgré sa forte volonté, le nain ne peut résister au sort. Olaf invoque une arme spirituelle qui frappe l’ennemi. Scalarel, très affaibli, vient lui prêter main forte. Le combat s’éternise car le prêtre, maintenant maudit, a beaucoup de difficultés à toucher son adversaire qui rend coup pour coup. Scalarel, touché encore une fois, s’effondre mourant. Olaf stabilise son ami et prend encore une blessure.

Pendant tout ce temps, Lupius, après avoir lancé quelques encouragements, est resté indécis sur le pas de la porte, en criant à Abrak de monter aider ses compagnons. Celui-ci, importuné dans son travail de nettoyage (il passe une serpillière pour nettoyer le sang…), se met à chantonner pour ne plus être dérangé par cette voix criarde. Lupius, en désespoir de cause, descend chercher le ½ orc. L’arrivée tardive d’Abrak est décisive et l’elfe magicien, déjà grièvement blessé, s’écroule.

Olaf, épuisé, en fait autant pour reprendre son souffle. Le prêtre se concentre et canalise l’énergie pour soigner les membres du groupe qui en ont besoin. Il stabilise le magicien mourant pour pouvoir l’interroger plus tard sans répondre à Abrak qui marmonne « je dois vraiment tout faire…» et observe Lupius, devenu très actif, qui fouille les corps et ramasse une baguette et un médaillon. Il trouve aussi 20 pièces d’or qu’il confie au nain. Scalarel, encore faible, récupère la cotte de mailles elfique du magicien.

Le groupe monte encore d’un étage et découvre un atelier de confection avec des visages humains sanguinolents. Une grande malle contient un certain nombre de livres. La plupart, très anciens parlent de contes, de légendes et de monstres anciens. Une échelle permet d’accéder à une pièce ouverte sur l’extérieur qui contient tout le nécessaire pour faire des missives et les envoyer (3 gros corbeaux dans une cage grillagée).

Olaf et ses compagnons retournent interroger l’elfe et le ranime après lui avoir attaché les mains et bandé ses yeux. Celui bredouille d’abord des paroles confuses « elle m’a bien eu… » « …la prodigue des formes païennes de la nature… » mais reprend assez vite ses esprits.

Il s’appelle Roncefer et est juge de son état. Il dira tout ce qu’il sait en échange de la vie sauve : « si vous me promettez, prêtre nain, la vie sauve, je vous dirai tout ». Il a bien jugé le prêtre qui est un être de parole. Le nain propose alors au groupe de se retirer pour discuter de cette proposition. Lupius, voyant Olaf torturé par ce cas de conscience, propose de se faire passer pour le nain grâce à ses talents de comédien, le juge ayant toujours le bandeau sur les yeux.

Lupuis et Abrak retournent donc passer ce marché de dupes avec le juge qui leur dévoile alors toute l’histoire : « je dirige une secte pour contenter mon Dieu…J’ai été subjuguée par Xanesha...elle m’a convaincu d’agir pour elle…elle est belle et brune…elle habite au nord-est…oui, je connais Ganrenard, il travaille pour nous, la confrérie des 7… Son ancêtre est l’un des 7 fondateurs de la confrérie. ». Une fois le récit terminé, Lupius fait un signe à Abrak qui joue alors son rôle de bourreau…avant de faire une petite mise en scène pour brouiller les pistes.

Le père Olaf est tourmenté. Il est satisfait que le juge assassin ait été vaincu et paye pour ses crimes ... mais cette mascarade le dégoûte ! Enfin si les renseignements obtenus aident à éradiquer le mal sans doute fallait-il le faire. Le prêtre soupire et fait une prière silencieuse pour toutes les victimes du juge et même pour leur bourreau.

L'elfe Scalarel s’approche et propose un plan judicieux pour trouver l'Ennemie qui a tout de suite l'approbation du nain. La proposition de Lupius  de lâcher les volatiles est aussi pleine de bon sens et le père Olaf donne son accord à ses 2 compagnons…

Intersession
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Session 13

Le groupe, tapi dans l’ombre propice d’un porche, contemple les ruines de l’ancien beffroi. Avant toute action et en jugeant de l’état pitoyable de certains, Olaf laisse le pouvoir l’envahir et soigne les blessés. Il utilise en complément une potion de soins sur Scalarel qui est le plus atteint. Le prêtre soupire en constatant qu’il lui en reste si peu… Le père Olaf s’apprête à discuter d‘un plan d’approche lorsqu’il constate avec stupeur que le petit Lupius est en train d’entrer dans la tour en ruines. A la mine fermée de l’elfe et à celle réjouie du ½ orc, le prêtre devine qui a incité Lupius à agir.

Le petit homme progresse avec circonspection dans le hall vide. Un silence lourd plane sur les lieux. Un escalier en bois en spirale menant aux étages supérieurs se perd dans l’ombre. Un sifflement soudain fait sursauter le petit homme. Une faux vient de s’abattre, meurtrissant sa chair, maniée par une hideuse créature, agissant dans un silence effrayant. Lupuis pousse un cri strident et tente de fuir.

Les piaillements de Lupius ont déchiré le calme de la nuit et ses amis foncent pour le secourir. Abrak charge la chose et lui inflige une blessure, ainsi qu’Olaf. Un arc électrique projeté par Scalarel touche et semble revitaliser la caricature d’être humain. Aux regards lourds de reproches de ses compagnons, l’elfe répond par un haussement de sourcil contrarié… La créature est redoutable et touche sévèrement le ½ orc à 2 reprises. Le combat acharné se poursuit. Scalarel change de sort et envoie du feu qui dévore la chair de l’être et semble le ralentir. Abrak et le monstre échangent coup pour coup. Olaf voyant l’état de ses compagnons, notamment le ½ orc, envoie un puissant flux d’énergie pour les soigner. Finalement, le monstre tombe au sol sous les assauts conjugués d’Abrak et de Scalarel qui sont soutenus par Lupius et soignés par Olaf. 

La créature tombée, attentivement observée par Lupius et Olaf, se révèle être un golem de chair créé par une magie très puissante…Le père Olaf donne sa dernière potion de soins au ½ orc. Le monstre portait une cape elfique qui l’avait caché aux regards scrutateurs de Lupius. Le prêtre la prend et la remet à Abrak tout en observant Scalarel qui ne dit mot. Une rapide fouille permet de trouver dans un sac de cuir moisi un anneau en or (75 po), un superbe miroir (50 po), 125 po et 300 p d’argent.

En regardant le bois vermoulu de l’escalier, le groupe décide d’envoyer Lupius tester sa solidité. Au cous de sa progression, une des cloches suspendues tombe soudainement sur le petit homme. Celui-ci, paralysé par la surprise, est percuté de plein fouet et tombe de l’escalier accroché à la cloche alors qu'il tentait de se retenir à l'escalier. Lupius, couvert de poussière et d’ecchymoses, se relève en croassant « tout va bien » à ses camarades. L’escalier n’ayant pas cédé, Abrak prend la place de Lupius et ouvre la route, suivi prudemment par les autres. Une deuxième cloche se détache avec un grand claquement et tombe sur les aventuriers qui s’écartent à temps. Abrak, le plus avancé, distingue en haut un échafaudage en bois où se tiennent 3 créatures. Il se précipite sur elles en criant « je les vois ». Le combat s’engage tandis que le reste du groupe se dépêche de le rejoindre pour l’aider. Olaf entend un grand cri et voit passer une créature qui s’écrase en bas avec un bruit sourd. 

Olaf arrive à l’endroit où la première cloche a démoli une partie de l’escalier rendant la montée périlleuse. A ce moment, un nouveau hurlement retentit et autre monstre va s’écraser en tas tout en bas (sacré Abrak !). Scalarel et Lupius ont franchi l’obstacle et continuent leur cavalcade. Olaf dont l’agilité n’est pas le point fort n’ose pas leur demander assistance, prend son élan (j’ai un sale pressentiment) …et saute. Déséquilibré, le prêtre prend pied sur la marche mais bascule en arrière. Sa main cherche à agripper la rambarde, glisse et le père Olaf tombe sans un cri rejoindre le tas désarticulé de corps au pied de l’escalier (je hais sauter !)… Fortement contusionné, le nain reprend l’ascension de l’escalier. Lupius n’entendant plus Olaf derrière lui, redescend et lui prête assistance pour franchir l’endroit périlleux. Pendant ce temps, le combat fait rage entre Abrak, rejoint par Scalarel, et le dernier adversaire qui succombe bientôt. 

Au moment où Olaf et Lupius arrivent au sommet du beffroi, une monstrueuse créature ailée (un démon !) plane dans les airs. Abrak s’enveloppe dans sa nouvelle cape et se cache dans la pièce la plus élevée du beffroi. De même, Scalarel pénètre dans la pièce et se rend invisible. Le nain, le souffle court, malgré la vision terrifiante, perçoit l’illusion magique lorsque Lupius qui a essayé d'aveugler la créature comprend qu'il n'y a rien qu'un mirage crie à tous la vérité. Il se met sur le seuil de la porte et parcourt la pièce du regard. A son grand étonnement, la pièce est vide. Le père Olaf sait que dans ce lieu se trouvent ses amis (bravo, vous êtes bien cachés !) …mais aussi la source du mal, la créatrice du golem et de la puissante illusion démoniaque, l’Adversaire qu’il leur faut affronter. Puisant dans le courage légendaire du peuple nain, le prêtre se concentre pour détecter l’invisible et découvre une redoutable créature masquée tenant dans chaque main une longue lame courbe. Le prêtre prévient ses amis d’une voix étranglée «Elle est là ! ». Il sent la petite main de Lupius se poser sur lui et lui apporter énergie et sérénité (merci, Lupius) mais déjà l’Ennemie passe à l’attaque. 

L'attaque de l'Ennemie révèle une créature masquée à la froide beauté qui accentue la paleur d'une peau que l'on devine sous sa tunique en peau de serpent. Le masque élégant en fer plaqué or possède des yeux en cristaux sombres qui sont entourés de queues de serpents dressés. La volupté de ses courbes s'atténue au fur et à mesure que l'oeil s'attarde sur la partie de son corps au-dessous du buste où elle n'a plus rien d'une femme. La puissance, la douceur mortelle et les écailles noires iridescentes d'une vipère noire, influe un sentiment étrange de séduction et de répulsion à  tous ceux qui font face à la femme serpent. La longue lance que manie la créature ressemble à un pal épineux.


Elle tente, sans succès, de pétrifier le nain  puis se jette sur Olaf et lui inflige 2 terribles blessures. Le prêtre titube et sent avec angoisse une magie maligne lui retirer sérénité et sagesse. Le petit homme tente, en vain, d’aveugler la créature. Le père Olaf réalise à ce moment que ni Abrak, ni Scalarel ne participent au combat, sans doute l’instinct de survie, la peur ou les blessures reçues en sont la cause. Dans un dernier sursaut d’énergie, puisant dans ses dernières ressources, Olaf envoie une puissante vague d’énergie positive pour soigner ses amis dissimulés et lui-même. Il subit en réponse le courroux de sa redoutable Adversaire qui le blesse encore par 2 fois. Une dernière pensée vient au père Olaf, avant de sombrer dans le néant : j’ai échoué…

Le prêtre rouvre les yeux et découvre avec gratitude le visage inquiet de Lupius qui vient de faire montre d’un grand talent de guérisseur. Il regarde autour de lui et découvre avec soulagement qu’Abrak et Scalarel agissent enfin ! Le ½ orc utilise encore sa nouvelle technique du renversement qui lui réussit si bien tandis que Scalarel jette un sort qui visiblement affaiblit l’Ennemie (bravo Scalarel !). Le nain grièvement blessé se retire du combat et fait appel à son pouvoir. Le petit homme, après une pirouette acrobatique, se retrouve près d’Abrak et lui insuffle force et courage. La lutte à mort continue. Le groupe agit en parfaite coordination : tandis que le père Olaf envoie de l’énergie pour restaurer les forces déclinantes de ses compagnons,  Abrak continue à frapper et renverser leur redoutable adversaire, Scalarel à la brûler avec ses sorts et Lupius à soutenir le groupe avec tous les moyens à sa disposition. La créature, malgré ses coups puissants, sent le combat lui échapper et tente de jeter un sort. Une attaque puissante du ½ orc la perturbe et l’empêche de le faire. 

Lupius encourage Scalarel qui inflige une grave brûlure au monstre avec sa baguette. Le père Olaf épuise ce qui lui reste de pouvoir dans une dernière débauche d’énergie pour soigner le groupe. La  créature, très affaiblie, cherche son salut dans la fuite. Malgré l‘envie d’en finir, personne ne touche l’Ennemie qui s’envole et disparaît dans la nuit à la grande frustration de tous. 

Une fois la fièvre du combat retombée, Lupius et Olaf se rendent compte qu’ils ont affronté une Lamie Matriarche, créature légendaire, extrêmement dangereuse. Une fouille permet de découvrir 110 pièces d’or et un parchemin ayant pour titre "sacrifices de Sihédron" contenant une liste de personnes (noms et professions) dont certains sont barrés. Dans cette liste, se trouve Haldmeer Grobaras, le seigneur-maire de la ville.

Malgré les réticences de certains qui veulent quitter la ville, le père Olaf arrive à convaincre ses compagnons de la nécessité d’informer le seigneur-maire du danger qui pèse sur lui ainsi que sur certains de ses administrés.

Olaf est vidé de toute énergie. Il sent que la puissante malédiction ne sera pas facile à contrer mais ce qui l’inquiète le plus c’est la souillure infligée par la Lamie. Il se sent amputé et amoindri.

Le prêtre est songeur. Cette fois, il est passé vraiment très près du trépas. Son esprit d’abnégation lui a fait attribuer jusqu’à présent tous les objets magiques à ses compagnons quand il avait le choix ou ne pas réagir lorsqu’il voyait Lupius ou Scalarel se jeter dessus. De même, il a utilisé à chaque fois, la plus grande partie de sa part d’argent pour acheter des potions de soins qu’il distribue généreusement dès que le besoin s’en fait sentir. Le père Olaf prend différentes résolutions : demander à chacun d’acheter une fiole de soins avec ses propres deniers. Cela  lui permettra peut-être d’utiliser son argent pour mieux se protéger des coups…car mort, il ne sera d’aucune utilité à ses compagnons. De même, il allait devoir agir pour une plus équitable répartition des objets magiques au sein du groupe comme il l’avait déjà fait pour le partage de l’or.

Béni soit Torag pour les bienfaits qu'il nous apporte.

Olaf Trek du peuple Nain

Matérialisme

Après vérification d’éventuelles propriétés magiques de l’anneau en or et du miroir (ils n'en n'ont pas), ceux-ci sont vendus par Lupius (qui sait y faire)… s’ils ne sont que de simples objets. Après la vente des objets et la conversion des pièces de platine et des pièces d’argent, 2410 po sont répartis par Olaf aux aventuriers, comme suit : 603 po pour Abrak, Lupius et Scalarel et 601 pour Olaf.

  • Lupius est détenteur du livre codé du juge, d'un rasoir de maitre.
  • Scalarel a la cotte de mailles en mithral (armure légère, CA +6, bonus de dex maximal +4, malus d'armure aux tests -2, échec sorts profanes 20%, poid 10kg, prix d'achat 4150 po), la baguette de soins modérés (9 charges) du  juge.
  • Abrak a la cape elfique du golem de chair (+ 5 en Discrétion).



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