Campagne

mardi 9 septembre 2008

Pointesable

Découverte
Ceux qui sont arrivés à pied à Pointesable, n'ont recontré aucune poche de civilisation notable en dehors de quelques campements varisiens et de demeures isolées habitées par de riches excentriques de Magnimar. Seuls des sanctuaires dédiés à Desna et des auberges espacées à un jour de marche permettent de se protéger des orages nombreux en cette saison. Une terre vallonnée et légèrement boisée, constituée d’escarpements calcaires, de buttes accidentées et de landes verdoyantes entoure Pointesable.

La plupart des gens qui vivent ici tirent leur subsistance de la terre et de la mer. De nombreuses fermes parsèment la campagne alors que les mais
ons des pêcheurs ponctuent les falaises côtières. La terre fertile est une denrée convoitée autour de Pointesable car les collines rocheuses, les étendues de pierres calcaires et les zones inégales de rocs plutôt plats entrecoupent le paysage luxuriant. Dans la région, des loups, des serpents et d’énormes belettes chassent les lapins et les daims, leur proie favorite. Parfois ils s’en prennent également aux animaux domestiques égarés. Les attaques sur les humanoïdes sont rares. Cependant, quand le brouillard si caractéristique des plages de Pointesable s’élève, la moindre silhouette sombre, déformée par la brume, devient un monstre et donne naissance à de nombreuses légendes locales parlant d’hommes sauvages affamés, des terreurs ailées et de choses puantes venues de la mer.

Aux abords de Pointesable, on note l'existence de ponts de bois ainsi qu'une route plus large et mieux entretenue. L'accès par le sud se fait par un pont de bois alors qu'au nord, une guérite de pierre (en général vi
de) accueille les voyageurs. Dans les deux cas un panneau et un miroir pendent à un clou. Sur la pancarte on peut lire "Bienvenue à Pointesable! S'il vous plait, arrêtez-vous afin de vous voir tel que nous vous voyons".

Ce village, de plus de 1200 habitants, a été établi sur un port naturel assez profond, niché parmi les falaises, à quelques 80 km de Magnimar. Les
eaux calmes de la Turandarok contournent soulèvement calcaire et se jette dans le port. A quelques dizaines de mètres au nord, un éperon rocheux hébergeant quelques arbres, l'île du Découpeur n'est accessible que par les airs pour par une escalade très ardue. On devine dans les environs de nombreuses fermes. Pendant la journée, la pêche, le travail à la ferme, la coupe du bois, la fabrication de verre et la construction de bateaux occupent la majorité des villageois qui rentrent en général chez eux le soir après un petit tour dans une des nombreuses tavernes de la ville. Un théâtre et un musée en construction constituent des attractions inhabituelles pour une communauté aussi restreinte. La majorité des bâtiments sont à un étage et sont constuits avec des fondations en pierres, des murs de bois et un toit est constitué de plaques de bois bitumés.

Le visiteur se rend vite compte que le village contient deux districts : la ville basse, très peuplée et bâtie sur une pente douce qui s'élève vers le nord jusqu'à atteindre une hauteur de 18 mètres et la ville haute située sur un plateau plat en prolongement de la pente et qui est constituée de bâtiments neufs et de rues larges. Sur une falaise au sud, on peut deviner des manoirs qui appartiennent aux plus riches propriétaires de Pointesable. On ne peut manquer, sur un promontoire haut d'une quarantaine de mètres, les restes d'une tour qui s'élève elle-même d'une quinzaine de mètres et que les habitants appellent le Vieux Phare.

Après quelques verres pris avec les villageois
Pointesable a cependant connu son lot de malheurs. Il y a tout juste cinq ans, un fou hantait les rues de Pointesable et tua des dizaines d’honnêtes citoyens. La terreur répandue pendant des mois par ce tueur, connu sous le nom de Découpeur, se termina dans un bain de sang. On découvrit que le meurtrier était en fait un artisan excentrique du village
et il fut tué au moment de sa capture. Pour couronner le tout, moins d’un mois plus tard, la chapelle locale brûla jusqu’aux fondations dans une confl agration qui consuma presque toute la moitié nord du village et le prêtre de Pointesable périt au cours de l’incendie. Cette période est appellée, le Dernier Désagrément. Depuis, Pointesable s’est peu à peu remise de ces sombres événements. Le village a guérit et s’est reconstruit. De nombreux villageois voient la consécration imminente d’une nouvelle église comme la fin symbolique de cette guérison et le retour à la normalité.


Les gens
Voici quelques-uns des habitants les plus remarquables de la ville.
  • Kendra Déverin. Maire de la ville. Cela fait huit ans maintenant que Kendra Déverin sert Pointesable en tant que maire. Législateur, juge et responsable de la paix, Déverin s’est avérée être une excellente diplomate et manoeuvre d’une main de fer quand le besoin s’en fait sentir ; des talents qui ont probablement été affinés au cours de sa jeunesse à Magnimar et lors de ses aventures dans la région. Avec un style de gouvernement personnel - certains disent fraternel - Kendra a obtenu le respect durable de la plupart des citoyens de Pointesable, les charmant avec son tempérament de feu et sa ténacité à rendre justice (comme elle l’a démontrépendant le Dernier Désagrément). Un conseil formé des propriétaires terriens les plus respectés et les plus influents du village l’assiste dans son travail. Bien que plusieurs membres du conseil tentent d’imposer à la ville des engagements favorisant leurs intérêts personnels, l’attitude pragmatique du maire garantit que les décisions du conseil aillent toujours dans le sens de l’intérêt général.

  • Bélor Ciguë. Le prévôt bougon, protecteur de la ville.S’occupant d’appliquer la justice de la ville, Bélor Ciguë, prévôt et membre du conseil, veille sur les habitants de Pointesable. Considéré comme une sorte de héros local, Ciguë est loué comme celui qui a amené le Découpeur, le tueur en série, devant la justice. Bien qu’il ait rarement à faire face à des délits plus graves que du vandalisme et de l’ébriété sur la voie publique, le prévôt n’en demeure pas moins un esprit vif, doublé d’une fi ne lame. Il le prouve ouvertement quand de rares crimes l’exigent. S’il est la main de la justice dans cette ville, Ciguë sait aussi faire la différence entre la lettre et l’esprit de la loi. Ses intentions sont bonnes et il accorde fréquemment le bénéfi ce du doute aux gens sous sa protection. Malgré le travail de leur prévôt, les habitants de Pointesable ont réalisé qu’ils devaient souvent se débrouiller seuls et se défendre eux-mêmes, en particulier dans les fermes éloignées. Dans certaines situations extrêmes – très rares – et en dépit du fait que cela soit vivement découragé, la foule se fait justice elle-même. Cette issue est parfois la seule qui satisfasse les populations outragées.

  • Cyrdak Drokkus. Acteur grandiloquent, vadrouilleur et propriétaire du théâtre de Pointesable.

  • Ameiko Kaijitsu. Ancienne aventurière et propriétaire de l’auberge du Dragon rouillé, fille rebelle du noble Lonjiku Kaijtsu.

  • Lonjiku Kaijitsu. Noble stoïque, propriétaire de la verrerie de Pointesable.

  • Jargie Quinn. Propriétaire unijambiste de la taverne de la Myxine.

  • Titus Scarnetti. Noble traditionaliste qui contrôle le commerce prospère du bois à Pointesable.

  • Ethram Valdemar. Le plus ancien des nobles.

  • Ven Vinder. Propriétaire du bazar le mieux approvisionné de Pointesable.

  • Abstalar Zantus. Le prêtre serein de Pointesable.

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